Les élèves ont étudié les territoires du quotidien en s’interrogeant sur l’organisation d’un quartier de Cayenne (celui du lycée, leur quartier, un quartier qu’ils fréquentent). Ils ont dessiné une carte subjective de ce quartier et ont fait de la prospective. Leurs travaux ont été exposés au CDI afin de participer au concours CartoGraphie ton Quartier.
Mis à jour le mardi 14 février 2017
Les élèves ont étudié les territoires du quotidien en s’interrogeant sur l’organisation d’un quartier de Cayenne (celui du lycée, leur quartier, un quartier qu’ils fréquentent).
Ils ont dessiné une carte subjective de ce quartier afin de montrer les caractéristiques qu’ils retiennent. Ils ont accompagné la carte d’un petit texte explicatif et d’une légende. [1]
Puis dans un second temps, ils ont imaginé ce même quartier avec des aménagements nouveaux. Ce travail de prospective a permis aux futurs citoyens, de s’engager dans la transformation de leur quartier. [2] Contrairement aux élus, ils avaient un budget illimité, aucune contrainte technique, aucun obstacle juridique … tout est permis.
Une exposition de leurs travaux a été organisée au CDI. Le public a pu également participer à cette réflexion par l’intermédiaire d’un vote pour le meilleur projet.
[1] Une carte dite « subjective » représente la vision qu’a une personne ou un groupe de son territoire, de sa ville. Elle ne se base pas sur des données réelles (comme la distance, la disposition et la fonction sociale des lieux…) mais sur les impressions des habitants. On y trouve donc des figurations de souvenirs, d’histoires de lieux, intimes ou non, d’impressions et rêveries, de croyances. La carte met le projecteur aussi bien vers les espaces rêvés que vers ceux du quotidien. Arrêt sur image de la ville, elle peut être un prétexte pour se raconter ou raconter aux autres Son quartier, Son territoire, Ses chemins. Parlant de soi et de l’autre : elle dit et met en images le vivre ensemble d’un territoire.
En exploitant les conventions et usages de la cartographie académique, elle s’octroie quelque peu de légitimité et permet de présenter avec sérieux la vision subjective de leurs auteurs. La géographie subjective est donc une parodie sérieuse.
Au terme de la création, l’exposition des cartes, dans la rue, suscite un débat informel sur la ville et le vécu des habitants. La carte ainsi exposée publiquement fonctionnerait comme une « invitation à dire » son parcours, « à projeter » sa représentation de la vie collective.
Sources : wiki-rennes.fr /geographiesubjective.org (site de Catherine Jourdan, initiatrice de nombreux projet de cartographie subjective)
[2] La prospective est la démarche qui vise à se préparer aujourd’hui à demain. Elle ne consiste pas à prévoir l’avenir mais à élaborer des scénarios possibles et impossibles : on s’appuie à la fois sur des bases de compréhension de l’espace actuel et sur des tendances pour anticiper les besoins et les contraintes futures. La prospective permet de mettre en place des politiques d’aménagement du territoire.
Les élèves de la classe de 2nde G11 ont participé au concours GéoPhoto organisé par l’académie de Guyane, et ce sont deux équipes de la classe qui ont gagné le Premier Prix et le Prix de la meilleure photo ! Par ailleurs, un troisième groupe a reçu le Prix de la prof. La cérémonie de remise des prix aura lieu le jeudi 22 juin.