Cet évènement à destination d’un public d’étudiants français non-initié avait lieu en direct depuis le lycée Henri IV à Paris. Il rentre dans le cadre du programme du cours de civilisation britannique et américaine en classe de khâgne.
Qu’est ce que le Commonwealth ? Quelle est son histoire ? Quelle est son architecture ? Qui le finance ? Quelles sont ses domaines de compétence ? Quels rôles y jouent le gouvernement du Royaume-Uni et le monarque britannique ? Qui sont ses membres les plus actifs ? Pourquoi des états qui ne sont pas d’anciennes colonies britanniques, tels que le Mozambique et le Rwanda, ou plus récemment le Togo et le Gabon, ont fait le choix d’y adhérer ?
Autant de questions auxquelles Virginie Roiron s’est attachée à répondre dans un exposé lumineux et passionnant, qui visait à montrer que loin d’être un "Empire britannique 2.0", le Commonwealth est surtout aujourd’hui un club multilatéral et décentralisé de petits Etats et de pays du Sud qui coopèrent et pratiquent la "diplomatie des faibles".
A l’issue de la conférence, les étudiants de khâgne ont réinvesti leurs nouvelles connaissances dans un débat sur l’opportunité pour la Guyane française de se porter candidate à une future adhésion.